Nous vivons présentement une crise sans précédent. Elle affecte absolument tout le monde. Riche comme pauvre, jeune ou vieux, neurotypique ou neuroatypique. Je pourrais vous offrir comme première contribution sur ce site un texte de mon cru dans le style présent dans l’édition Automne 2019 du Lunatic, disponible ici. Je pourrais aussi vous partager mes craintes et mes inquiétudes qui envahissent désormais mon esprit. Ou bien je pourrais vous partager un article démontrant que le pire reste à venir.
J’aimerais plutôt vous partager quelque chose de positif. Si vous voulez déprimer, je vous propose de vous rendre sur le site web de La Presse ou de Radio-Canada, ou de regarder les nouvelles à la télé, qui montrent fièrement le nombre d’infectés et de morts (et aussi de personnes rétablies, mais concentrez-vous sur le négatif, ok? Merci, -Médias). Ou bien vous pouvez aussi attendre que je publie quelque chose qui soit plus « mon genre » ultérieurement. C’est comme vous voulez.
J’ai profité de ce temps mort (peut-être pas le meilleur mot en tenant compte de la situation actuelle…) pour apprendre à relativiser. Ce n’est pas une capacité que je maîtrise, mais ça aide de se dire que l’on fait ce que l’on peut et que nous ne sommes pas en mesure d’affecter le déroulement de la situation de quelconque façon. Effectivement, lorsque nous ne pouvons rien y faire, il y a une sorte d’apaisement qui s’effectue. Ce n’est pas facile de se dire ça, même lorsque c’est clairement pas de notre faute que telle situation arrive et qu’on ne peut nullement l’influencer, alors que si nous le faisions, nous pourrions mieux gérer le stress et nos situations uniques quotidiennes. Donc clairement, ce n’est pas ma faute si le Monde est sur pause. Et je ne peux rien faire pour que la problématique COVID-19 se règle. C’est bien plus facile de passer à travers cette crise ainsi.
Une autre opportunité que j’ai saisie a été l’apprentissage d’un nouvel outil. J’ai mis la main sur Adobe Illustrator. Je m’intéresse énormément à un jeu s’appelant Cities: Skylines, sur lequel j’ai passé d’innombrables heures. Cela vous étonnerait que j’aimerais avoir un emploi dans le domaine des transports? J’ai construit de nombreuses villes virtuelles dans ce jeu et j’apporte toujours une attention particulière aux réseaux de transport en commun. J’ai donc voulu créer une carte de mon réseau de transport dans la ville sur laquelle je travaille actuellement: Highfalls. Je me suis basé sur le style de la carte du Métro de Montréal, et en voici le résultat:
Notez que la géographie n’est pas finale et que la carte n’est pas terminée, loin de là. Lorsqu’elle le sera, je partagerai une nouvelle carte. Il n’y a même pas de légende! Mais tout de même, pour un début à partir de rien et sans expérience préalable avec Illustrator, c’est pas mal.
Une autre opportunité que j’ai saisis est l’opportunité de travailler sur mon site web. Une refonte majeure dont j’en suis pas peu fier! Voici une capture d’écran de la nouvelle page des Conditions d’Utilisations de mon site pour vous donner une idée:
Et un aperçu de la nouvelle disposition de ma galerie:
Toutes les photos sur mon site ont été réalisées par mes soins. D’ailleurs, j’en ai aussi profité pour me renseigner sur les filtres et leurs utilisation dans Adobe Lightroom. Certaines de mes photos sur le site ont bénéficié de ces nouvelles connaissances…
Oups, on dirait que cette publication s’est transformée en galerie photo! Et puis finalement, j’ai aussi joué à des jeux vidéos. Plusieurs même…
Bien sûr, ce sont mes heures de jeu depuis deux ans, pas depuis deux semaines! Je ne suis pas un maniaque des jeux vidéos… Bon peut-être un peu quand même.
Donc en résumé, j’ai tenu à trouver du positif dans cette situation et oui, c’est possible.